Un trépidant film d’espionnage sans le moindre temps mort.

Une troisième guerre mondiale pourrait voir le jour avec l’invasion de l’Europe par les soviétiques. C’est ce que découvre James Bond en enquêtant sur l’assassinat de l’agent 009 en Allemagne de l’Est…

Pour son 2ème James Bond, John Glen nous offre ici un trépidant film d’espionnage sans le moindre temps mort, nous emmenant de l’Amérique Latine à l’Allemagne de l’Est, de Londres en passant par l’Inde et l’Allemagne de l’Ouest. Et cela commence sur les chapeaux de roues, avec cette scène d’ouverture où l’agent 007 fuit ses assaillants à bord d’un Acrostar Mini Jet (sorte de jet monoplace) caché dans un van équestre. Le reste sera à la hauteur de nos attentes, avec une course poursuite en tuk-tuk au Rajastan avant de nous en mettre plein les yeux avec une course contre la montre à bord d’un train reliant la RDA à la RFA et de se conclure avec une séquence de haute voltige où Bond s’agrippe de justesse à la carlingue d’un bimoteur.

S’il fallait lui trouver des défauts, on pourrait lui reprocher une réplique pour le moins raciste (lorsque James Bond remporte la partie de backgammon face à Kamal Khan, il remet une partie de ses gains à l’agent de liaison à qui il dit « ça vous assurera 2 ou 3 semaines de curry »). Ajouter à ça, la fuite de James Bond au Rajastan, sautant de liane en liane en poussant le cri de Tarzan (!?). On en oublierait presque aussi la scène où il se retrouve grimé en clown triste sur la piste du cirque. Très clairement, tout cela n’était pas nécessaire et dessert plus qu’autre chose le film.

Pour le reste, on apprécie pleinement ce grand spectacle, Octopussy (1983) est l’archétype du James Bond réussit, de jolies James Bond Girls, des méchants charismatiques (Louis Jourdan est le 2ème français a interpréter un méchant dans un James Bond après Michel Lonsdale dans Moonraker - 1979), des décors de cartes postales et quelques gadgets disséminés ici et là.

Pour la petite anecdote, 4 mois après la sortie du film sortait au cinéma un autre James Bond, qui n’a absolument rien à voir avec la saga officielle. Jamais plus jamais (1983) mettait en scène un Sean Connery vieillissant, 12ans après sa dernière incarnation de l’agent 007.

(critique rédigée en 2008, réactualisée en 2022)

http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Le cycle 007 avec Roger Moore au complet :

Vivre et laisser mourir (1973) ★★☆☆

L'Homme au pistolet d'or (1974) ★★☆☆

L'Espion qui m'aimait (1977) ★★☆☆

Moonraker (1979) ★★★☆

Rien que pour vos yeux (1981) ★★☆☆

Octopussy (1983) ★★★☆

Dangereusement vôtre (1985) ★★★☆

RENGER
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le 9 sept. 2022

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