Œil pour œil
C'est un film de 1957 d'André Cayatte que j'avais vu à la télévision dans les années 70. Fascinant. Au point que j'avais dans la foulée cherché et trouvé le roman de Vahé Katcha dont le scénario est...
Par
le 9 juil. 2022
3 j'aime
Au Liban, le docteur Walter est réveillé pour examiner une femme. Sans l’ausculter, il l'envoie à l’hôpital et apprend le lendemain qu’elle est morte. C'est entendu, Cayatte ne méritait pas le mépris hautain des critiques de la Nouvelle Vague qui en fait encore aujourd'hui un cinéaste réduit à l'état d'un procureur. Tourné du côté d'Almeria, en Espagne, sur un terrain de jeu qu'exploiteront beaucoup les westerns spaghetti, Oeil pour oeil est assez long à démarrer et les péripéties qui amènent à ce que les deux personnages principaux se retrouvent seuls dans le désert exigent une certaine crédulité. Mais bon, admettons. Les scènes à deux dans le désert ne manquent pas d'intérêt dans la confrontation diabolique entre ces hommes aux antipodes l'un de l'autre. Il y a effectivement là quelque chose qui ressemble à la méchanceté humaine chère à Clouzot. Dans ce désert de la soif, la vengeance est un plat qui se mange bouillant. Le film doit beaucoup au talent de Curd Jürgens et surtout de l'extraordinaire Folco Lulli.
Créée
le 3 sept. 2019
Critique lue 595 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Œil pour œil
C'est un film de 1957 d'André Cayatte que j'avais vu à la télévision dans les années 70. Fascinant. Au point que j'avais dans la foulée cherché et trouvé le roman de Vahé Katcha dont le scénario est...
Par
le 9 juil. 2022
3 j'aime
Au Liban, le docteur Walter est réveillé pour examiner une femme. Sans l’ausculter, il l'envoie à l’hôpital et apprend le lendemain qu’elle est morte. C'est entendu, Cayatte ne méritait pas le mépris...
le 3 sept. 2019
2 j'aime
Ce film de vengeance sourde, offre une tension croissante entre les deux personnages principaux à mesure que Bortak entraîne à sa suite le docteur, l’éloigne de toute vie, et s’enfonce avec lui dans...
Par
le 7 août 2014
2 j'aime
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
73 j'aime
14