Une bonne surprise malgré quelques défauts inhérents à beaucoup de premiers films à commencer par celui de vouloir traiter trop de sujets à la fois.
Oh Lucy volette en effet d'une thématique à l'autre pendant 1h35, souvent avec une légèreté réjouissante, parfois avec la subtilité d'une baleine chez Villeroy et Boch.
Ainsi, toute la partie choc des cultures / road-movie californien est très réussie, en partie grâce aux prestations inspirées de Shinobu Terajima en quinqua blasée un rien acariâtre et de Josh Hartnett.
En revanche, les séquences plus graves laissent un peu à désirer bien que Atsuko Hirayanagi passe de l'une à l'autre avec une habileté qui devrait en faire une réalisatrice à suivre.