Un jour, je ne sais plus où, ni dans quelle langue, monsieur Park Chan Wook a dit à peu près ceci :
"Qu'on aime ou pas mes films, ce n'est pas ce qui m'importe le plus. Ce que j'essaie de faire, c'est de laisser une trace (ce n'est pas le bon mot) chez le spectateur, que mes films marquent leur esprit"
Voilà maintenant 10 ans que ce film est collé à moi.
Je ne sais pas comment exprimer autrement l'effet que ce film a eu sur moi.
Ma conscience et mon éducation m'interdisent d'aimer ce film, mais à l’intérieur , Ça bouillonne et Ça jubile, Ça souffre. En fait ce film c'est une émotion que s'imprègne en vous.
C'est quand même un des plus beau et incroyable twist final amené et mené d'une main de Maître ! Une réalisation qui fait qu'on apprécie chaque plan, chaque couleur, chaque angle.
Je n'ai pas regardé des acteurs jouer, j'étais dans le film, et encore, en eux.
Tout est mené pour qu'on s’imprègne de leurs émotions à l'instant où ils les vivent, donc c'est dur de dire qu'on aime ce film, si on ressent ce que Oh Dae Su a éprouvé, au point de provoquer une dissociation mentale.
On devrait appeler ça un drame psychologique ou "le complexe du vieux garçon".