Pouvez-vous seulement imaginer l'état des flatulences lorsque vous passez quinze ans dans un appartement minuscule sans sortir un seul instant ?
Elles imprègnent inévitablement les murs, les carrelages, le lit, les draps et votre mental. Alors, lorsque vous relâchez l'auteur de ces pets dont la teneur moisissante a lentement mais sûrement augmenté au fil du temps, il faut vous attendre à une explosion.
C'est ce que montre ce film magnifique : une vengeance sublimée par des intestins en furie où tout participe à un festival de pets parfois moqueurs, déchireurs, rusés, timides, toussés, et mêmes coliques dans les derniers instants.
Heureusement, je venais d'acheter un paquet de papier toilette, ce qui m'a permis de tenir jusqu'à la fin !
C'est d'ailleurs ce qu'on pourra peut-être reprocher au long-métrage : aller trop loin dans sa dernière partie qui nous terrifie par sa cruauté et qui nous rappelle à quel point le pet moisi peut dévaster notre intégrité physique.
Néanmoins, bravo !