Carnage ontologique, violation de valeurs universelles, incendie ravageur, sont les trois premières caractéristiques qui me viennent lorsque résonne ce titre énigmatique mais si peu transfiguré. Le sens littéral est de mise pour sa signification dans le scénario. Mais c'est dans un diptyque foudroyant qui nous mouvra dans les profondeurs de la Psyché de notre héros. La puissance des antagoniste : violence/pardon brutalité/délicatesse domination/soumission ne cesse de dévoyer la notion de destin. Le complexe d'Œdipe est ici prédominant, mystique dans son aboutissement.
La violence des affrontements montent en intensité autant que l'Ethos d'Oh Dae-Su se précise en venant viens rappeler ses erreurs de jeunesse. Sa colère envers son bourreau se transforme en une volonté de repentance où l'absolution suprême reste lointaine, inatteignable mais lui semble pourtant aussi nécessaire que la vie elle-même. Son calvaire semble interminable et de plus en plus dicible au fur et à mesure que ces pistes de recherche convergent. Une complice l'aide dans son aventure mais un étrange inconnu semble diriger l'ordre des événements. Plus Oh Dae-Su s obstine à une vindicte frontale plus il s'empresse au fond d'une impasse.
La visite de son lycée, synonyme de bonheur indéfectible, sonnera le gong de la fin de sa position de victime pour laisser place à une culpabilité morbide. Alors nous assistons à la découverte de sa faute qui lui échappait jusque là. C'est par des commérages adolescents qu'il s'est fait un ennemi qui luifera payer cher cette injure….