Après les souris de "Basil, détective privé", l'équipe Disney a retrouvé le monde des chats et surtout des chiens pour ce film d'animation, véritable déclaration d'amour à la ville de New York, décrite de façon plutôt réaliste. Oliver est la quintessence du personnage mignon, craquant, innocent et par un rebondissement, il rencontre un chien puis sa bande, qui vivent dans un taudis dont le maître est un clochard à la botte d'un truand à qui il doit beaucoup d'argent.
Mais bientôt Oliver rencontre une petite fille...
Une intrigue plutôt alambiquée mais qui permet une série de rebondissements dont les personnages principaux sont particulièrement travaillés : chacun ayant une personnalité unique et le méchant, très méchant. Le graphisme est simple, efficace, même un peu rayonnant, se déroule le plus souvent de jour. Mais le film pêche par ses chansons, qui ont pour la plupart du temps, prises un sacré coup de vieux (en version française, c'est très flagrant) et totalement ancrées dans l'époque que sont les eighties. Certes, elles collent parfaitement à l'univers et aux personnages mais aujourd'hui, elles sont dépassées. A l'habitude, Disney arrive à créer une certaine intemporalité à ses chansons, ici, ce n'est pas du tout le cas. On est en 1988 (un calendrier indique "21 avril 1988"), on nous le fait sentir, trop sentir...