Le film est donc la suite de Mais où est donc passée la 7eme compagnie. Pas tout à fait une séquelle, mais ce qu'on appellerait une midquel, où l'histoire s'insère dans les dernières scènes du premier film, qui se terminait en 1944. Là, ça se passe toujours durant la débâcle, où on retrouve les bidasses interprétés par Pierre Mondy et Jean Lefebvre, mais nouveauté, Aldo Maccione laisse sa place à Henri Guybet dans le rôle du soldat Tassin, qui ne pense qu'à manger. D'ailleurs, le film démarre par un petit résumé, où Guybet rejoue les scènes où était auparavant Maccione.
Pour cette suite, Robert Lamoureux s'est adjoint les services de Jean-Marie Poiré pour l'écriture, et je me demande si ça n'a pas aidé à la réussite du film, que je trouve supérieur en tous points. Dans le rythme, le jeu des comédiens, les gags, la mise en scène, c'est vraiment bien fichu. Et je me suis surpris à rire à plusieurs reprises, lors de la scène des matelas, lors de la rencontre des bidasses avec Jackie Sardou ou dans le final dans le train où je me demande si Jean Lefebvre n'a pas inspiré la scène finale de Mission : Impossible à Tom Cruise !
Blague à part, on sent la connivence entre les comédiens, les répliques cultes sont à foison (toutes les apparitions du soldat joué par Robert Lamoureux sont très drôles, ou alors le fameux Restez groupir), et tout cela aide à la réussite du film, grand carton à sa sortie, car c'est tout simplement mieux.