Poursuivi par la police dans les rues de Rome, Enzo plonge dans les eaux du Tibre et entre en contact avec un baril de substance radioactive. Il se retrouve doté de pouvoirs surnaturels et décide de les mettre au service de la bonne cause.
Si le pitch vous fait penser à Toxic avenger, vous êtes dans un registre tout de même un peu différent et tout de même moins trash. On l'appelle Jeeg Robot est un film hautement réjouissant.
Blasé par la galaxie des films Marvel et DC Comics de plus en plus creux, aseptisés et inoffensifs, j'ai regardé avec délectation ce film de super héros italien avec des personnages comme Le gitan qui ont de "vraies gueules", des gangsters de la Camorra sans pitié et un super héros un peu bedonnant et looser sur les bords qui n'est pas vraiment pas Chris Evans/ "Captain America" mais ça fait tellement de bien. Son appartement est un taudis. Même la copine "un peu perchée" du héros, amateur de pornos à ses heures, a des seins "comme des obus" et une bouche très pulpeuse.
Le scénario se tient bien, le film excelle dans sa seconde partie avec des règlements de compte, de la violence, de l'humour, de la tendresse et un final réussi!
Gabriele Mainetti a inventé le genre du super héros spaghetti, un genre Anti Marvel.
Gabrielle Mainetti fait ici l'impasse sur les bons sentiments et les boucles temporelles et c'est très bien comme ça. Espérons que cela fera autant de bien au genre que le western spaghetti n'en a fait au western américain...
Le casting du film est excellent: Claudio Santamaria -Jegg- (Romanzo criminale), Luca Marinelli -le Gitan-( La grande bellaza) et Ilenia Pastorelli.
Le film est patronné par "Sens critique". Il a été présenté dans le cadre de "l'étrange festival 2016"(grand prix), au festival de Gerardmer 2017 (prix du jury) et a obtenu 7 césars italiens.
Ah oui, j'oubliais...Jegg Robot a un "pêché mignon": les "danette" à la vanille...
Trailer
Ma note: 8/10