Il est loin d'être parfait ce "On l'appelle Jeeg Robot" mais, dans le diaporama cinématographique européen, il a au moins le mérite de proposer quelque chose de différent et de parler au mec né dans les années 80 que je suis grâce à ses références et son langage cinématographique que j'ai assimilé au cours de ma vie de cinéphile. En fait, le principal reproche que je fais au film de Gabriele Mainetti est son manque de folie : que ce soit dans le rythme ou dans le contenu de l'histoire (qui s'y prêtait), il manque la patte d'un Matthew Vaughn (cité directement au travers d'une séquence) ou du Alex de la Iglesia des "Sorcières de Zugarramurdi" et le mélange des genres ne prend pas toujours, notamment sur l'aspect comique. De plus, Claudio Santamaria et Ilenia Pastorelli livrent des prestations convaincantes (une gageure vu la difficulté du rôle de la demoiselle), par contre, Luca Marinelli en fait peut être un peu trop dans le rôle du gangster excentrique de service. Bref, un film qui est forcément intéressant à découvrir pour la place qu'il prend face au cinéma américain!!