Bondo-san
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Toujours plus de moyens mais cette fois au service d’une intrigue et d’une réalisation laborieuses où s’enchaînent nombreuses fautes de goûts et moments grotesques. Les scènes d’actions sont hachées menu dans une alternance de plan large / gros plan sur Sean pour essayer de nous convaincre qu’il est au cœur de l’action, et ce même quand l’action se déroule loin de James Bond. Le gimmick de répéter la scène que l’on vient de voir à travers un écran de surveillance ou d’inclure Bond et l’action par le biais de ces écrans ne fonctionne pas. Le grand moment qu’aurais pu être le combat entre «Nellie» et les hélicoptères, montre un Sean coincé dans son mini cockpit qui ne peux que se dodeliner de droite a gauche pour simuler la tension du moment. Et coincé James Bond le sera plus d’une fois dans ce qui sont surement les costumes les plus moches de la saga, mention toute particulière à sa tenue de Ninja. Sean engoncé dans un pyjama gris plein de plis et une cagoule mal ajustée est d’un ridicule. La Classe en prend un sacré coup aussi lorsque l’intrigue décide de transformer ce pauvre James en Japonais. Un camouflage aussi ridicule qu’inutile, tant l’intrigue ne l’exploite pas et qui donne lieu à tout un passage qui ralentit le rythme.
Le scénario de Roald Dahl est trop dans la fantaisie et manque de grands moments de tension. La réalisation de Lewis Gilbert fait gadget et est très peu immersive. Les effets spéciaux virent au ridicule. L’assaut final reste tout de même un bon moment.
Le Générique :
Chanson - Après deux interprétations très fortes, place à la douceur de la voix de Nancy Sinatra. Comme dirais Eddie Felson (Paul Newman) : «C’est suave».
Visuel - La formule est maintenant adoptée, mais fonctionne beaucoup moins ici. Les incrustations sur fond de volcan en éruption ne font pas rêver.
LA James Bond Girl :
Akiko Wakabayashi aka Aki. Un peu par défaut, le scénario ne donnant pas vraiment grand chose à jouer aux femmes dans cette aventure, celle ci est tout de même d’une grande beauté et téméraire. Bond finirait mal plus d’une fois sans ses interventions... la malheureuse paiera cette témérité.
LA réplique :
«Allow me to introduce myself... I am Ernst Stavro Blofeld.»
Et voilà, suite à un «très peu subtile» jeu de cache cache via la mise en scène, la plus grande menace dans l’univers de James Bond dévoile son nom... et son visage.
LA scène :
James Bond, dans sa posture préférée, s’interroge sur le fait que les femmes Chinoises aient une saveur différente. Allant a comparer, dans une métaphore douteuse dont il a le secret, le canard laqué au le caviar prétextant qu’il aime les deux ; mode James Bond macho-misogyne à pleins régime activé mais de courte durée cependant ; la demoiselle faisant les frais de son trait d’esprit va littéralement retourner le lit sur lequel Bond est allongé, et deux complices faire irruption dans la chambre et mitrailler à tout va. James Bond est mort... again.
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Créée
le 11 févr. 2021
Critique lue 81 fois
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