Une image me vient pour ce film : celle du collectionneur. Plus précisément, celle d'un collectionneur passionné par les maquettes de trains, ferrovipathe aguerri, dont on pourrait apercevoir la boutique rue de Douai, à Paris.
Cet individu qui me vient à l'esprit illustre mon sentiment sur le film. L'on peut ne rien y comprendre, trouver sa passion complètement délirante, le temps qu'il consacre pour ses vitrines délirant, l'on passera pourtant un excellent moment dans cette boutique à écouter cet homme nous raconter diverses anecdotes délicieuses. Son propos sera dûment illustré avec de beaux objets, de beaux matériaux, des trésors nous plongeant dans le grand royaume des trains. Et peut-être, en fin de compte, l'on ressentira ce qu'éprouve ce passionné pour ses maquettes à défaut de devenir soi-même expert en modélisme.
Ici, ce ne sont pas des trains mais c'est un film. C'est tout ce que je ressens pour Once Upon a Time... in Hollywood.