"On pourra pas tous les sauver" : cette phrase populaire pourrait décrire à merveille ce film. En effet, Open Water 3 : les abîmes de la terreur abrite en son sein la fine fleur des personnages les plus cons des films d'horreur (et pour atteindre ce niveau il faut quand même y aller). Les comportements des personnages dans ce genre de situation défient la logique la plus élémentaire :
"On vient enfin de se mettre à l'abri sur un canot de sauvetage, et bien battons-nous avec une fusée de détresse dans les mains et puis... oh ben mince le canot est en feu. J'ai glissé chef!"
Si l'on met de côté les personnages, qui est selon moi le gros problème du film, il faut parler du scénario. Très peu crédible, le récit s'articule autour d'un naufrage provoqué par une immense vague qui parvient à couler un bateau et à envoyer ses occupants à la mer, infestée de requins qui semblent à première vue non-vegan. Bien sur, les requins blancs, dont l'unique préoccupation est de bouloter de l'être humain à la chaîne, s'attaque dès que possible aux survivants. Là où Open Water premier du nom mettait en scène des comportements de requins plausibles, ce troisième opus les transforme en machine à dézinguer du baigneur sans raisons apparentes.
Seul bon point du film : ses représentations de requins plutôt crédibles (loin des nanardesques modélisations 3D moches de sharknado et autres créatures sorties du Asylum Cinematic Universe), servi par un style found-footage qui est la marque de fabrique de la licence.
En résumé, Open Water 3, c'est plus con que le 2, qui était déjà plus con que le 1.