Le pitch en une phrase : Suite à une vague scélérate, trois amis venus observer des requins de près vont se retrouver à l'eau et vont devoir observer les requins de bien trop près.
J'ai bien aimé : Open Water, premier du nom, brillait à mon sens par la qualité de l'évolution des émotions des deux protagonistes, perdus en pleine mer. D'abord l'incrédulité, puis l'espoir, puis la colère, puis le désespoir, puis la tristesse, puis l'abnégation. Un huis-clos psychologique et captivant dans le plus grand océan du monde.
J'ai moyen aimé : Open Water 2 narrait les mésaventures de 6 amis coincés dans la flotte, dans l'incapacité de remonter sur leur bateau (les cons, ils ont oublié de descendre l'échelle avant de plonger). Moins psychologique, moins fin que son prédécesseur (on est sur une production allemande, hein), il en ressortait néanmoins un bon divertissement qui a d'ailleurs une place au chaud dans mon petit coeur.
J'ai pas aimé : Open Water 3 est clairement l'opus de trop. Found footage au milieu des requins (plutôt bien réalisés, d'ailleurs), le film souffre de son trio d'acteurs insupportable, de ses dialogues débiles, de ses rebondissements complètement cons et de sa réalisation nauséeuse (je rappelle qu'on est sur un found-footage, donc la caméra est à l'épaule ou à la main, donc notre oeil subit également le mouvement des vagues... burp). D'ailleurs, on ne met pas de musique de suspense dans un found-footage, bande de nazes. Hans Zimmer n'a pas signé la BO de Blair Witch, voyons.
La conclu en une phrase : Ce troisième épisode fait boire la tasse à une saga qui n'aurait peut-être pas dû en devenir une et l'on ne peut qu'espérer que la noyade s'arrête là.