En 1972, Mason Silkes, diplomate à Beyrouth, et sa femme organisent une réception. Carl Riley, un ami de Mason, débarque à l'improviste et lui apprend que le petit garçon palestinien que le couple veut adopter est le petit frère d'un terroriste. Un commando débarque et enlève l'enfant, la femme de Mason est tuée. 20 ans plus tard, Mason vivote à Boston dans un boulot alimentaire. Il est alors contacté pour jouer les négociateurs dans le cadre d'un kidnapping qui s'est produit à Beyrouth.
Opération Beyrouth est un film d'espionnage américain de Brad Anderson de 2018. Cette fiction basée autour de l'enlèvement d'un agent américain en vue d'obtenir la libération d'un dissident palestinien membre d'une faction terroriste montre les enjeux et les conflits des différentes parties en présence à Beyrouth.
D'abord, un peu d'Histoire:...
Depuis la création de l'Etat d'Israel et l'exode palestinien qui en fut la conséquence, Beyrouth s'est transformé peu à peu en poudrière, déchirée par des affrontements meurtriers entre chrétiens, pro syriens/iraniens du Hezbollah, l'OLP et autres Druzes. Après les conflits entre Israel et les états arabes dans les années 60, la crise s'est accentuée, les palestiniens sont arrivés en masse en Jordanie et au Liban, tensions et massacres se sont succédés.
Opération Beyrouth a surtout pour intérêt de montrer les antagonismes des parties dans la région où sévissent aussi les américains et les voisins israéliens, jamais avares de "coups tordus".
Operation Beyrouth nous balade de négociations en faux semblants, le film n'est pas vraiment palpitant. Brad Anderson n'a pas réussi à me faire entrer en empathie ni avec son personnages principal ni avec les principaux protagonistes. Il ne crée pas non plus de personnages de méchants d'anthologie.
Au casting, on reconnaitra Jon Hamm (Mason Skiles), Rosamund Pike (Sandy Crowder), Dean Norris (Donald Gaines) et Mark Pellegrino (Cal).
Je reconnais cependant au film, notamment lors de sa conclusion, de bien montrer l'inextricable problème politique de la région comme le radicalisme et le cynisme des parties en présence, si bien qu'il est difficile d'envisager que la situation s'améliore un jour...
Sur un sujet identique, j'avais préféré L'insulte, plus fort et plus émouvant.
Ma note: 6/10