Ce film part d'une volonté tout à fait louable : raconter la finalité de la construction de la mémoire d'un peuple et pas le moins touché par la seconde guerre mondiale : le peuple juif.
Le film est marqué d'un classicisme certain, c'est à dire que le cadrage où les visuels ne prennent pas de risques. La rétine trouvera son plaisir mais il n'y aura pas de souvenir marquant.
Mais ce qui est le plus triste est la construction de la trame. Je veux dire par là que Eichmann est présenté comme un homme des plus normal (extrême nationaliste quand même) pour dans le dernier quart d'heure nous êtres révélé sont anti-sémantisme latent. Le film a trahi les propres codes qu'il s'était installé. La trame utilise des intrigue vu et revu tel que le flashback des souvenirs d’un personnage (alors qu’il n’était pas présent), l’installation d’un personnage féminin totalement oubliable et éphémère.
Le seul chose qui est bien mis en place c’est de montrer le traumatisme juif omniprésent, et l’importance d’un procès.