Si on venait voir le film pour en prendre plein les mirettes avec l’explosion tant markétée : on sera déçu ! Mais sous sa ribambelle d’ellipses temporelles insupportables (Encore du Christopher tout craché !) se trouve un très bon film de 3h qui nous tient et on ne voit pas le temps passer. Les amateurs de physique chimie arriveront à suivre les prouesses technologiques déployées devant nos yeux, et la vulgarisation nous permet de rester concentrer pour également suivre toutes les questions philosophiques derrière la découverte du nucléaire. Etait-ce une bénédiction ou une malédiction ? Il semblerait qu’Einstein ait son avis !
Côté casting c’est evidemment un plaisir unique que de voir Cillian Murphy pour son premier film en premier rôle incarner un personnage si important de notre histoire moderne, finalement à l’instar de Benedicte Cumberbatch dans The Imitation Game (Alan Turing). Le parallèle physique des acteurs, et narratifs des films et on ne peut plus comparable ! Pour le reste de la line up on retrouve les gradés d’Hollywood : Matt Damon, Robert Downey Jr, Gary Oldman, et les 2 seules femmes du film Florence Pugh et Emily Blunt respectivement incarnant l'amante passionnelle mais folle et l’autre une mauvaise mère alcoolique.
Nous sommes plongés en plein WW2, en pleine course contre la montre pour la mise au point de la bombe nucléaire avant les Allemands. Une course qui permet de justifier l’arme ultime, capable de détruire l’humanité toute entière (but chances are near 0) bien qu’inutile puisque l’issue de la guerre sera soldée par le débarquement en France et ce sans la bombe atomique.
Tout cela nous donne un film très Américain, mi historique, mi politique, et TRES anti communiste ! L’accent sur l’importance du service de sa patrie, du sacrifice de sa vie, sa morale, ses valeurs au simple mérite de “you served your country well” qui m’en glace le sang.