C’est l’histoire d’Oppenheimer au service du cinéma de Nolan, la ou j’espérais voir le cinéma de Nolan au service de l’histoire d’Openheimer.
D’une certaine façon, le matériau de base est suffisamment Nolanesque dans ses thèmes pour se suffir à lui même:
la question du temps se retrouve dans la folle course contre la montre qu’est le projet Manhattan, et celle de la technologie, qui pousse l’humanité (avec un petit h comme un grand) dans ses retranchements, pour le meilleur et pour le pire.
Malheureusement le maestro en fait trop là ou il y a déjà tout ce qu’il faut, et on en vient a se dire qu’un traitement quasiment documentaire aurait mieux servi l’histoire