Comment dynamiser un film déjà très long si l'on veut caser le plus d'informations et de dialogues possibles ? Faire un montage champ-contrechamp épileptique et parfois assez dégueulasse. RIP les scènes qui respirent, bonjour la BA de 3h. Après on se laisse quand même avoir mais sans la musique et le thème de base y aurait plus grand chose. Disons que le sujet est très intéressant bien que la mauvaise langue que je suis dirais que ça ressemble surtout à du fan service pour physiciens aha
Le début est formidable avec cette représentation de particules en suspension qui nous fait traverser l'imagination d'Oppenheimer. Dommage que les représentations de phénomènes physiques soient délaissés par la suite. Dommage que la vulgarisation scientifique (ou l'enthousiasme pour la "nouvelle physique", quantique) soit troquée pour de l’administratif (réputation, habilitation, chasse au soviet, fourberie pénale).
Côté acteurs et actrices, Murphy est impeccable, Iron Man est tolérable, Matt Damon n'a pas la tête de l'emploi. Et chez les femmes, ben Nolan ne s'en embarrasse pas trop comme dans tous ses films. Et comme d'habitude il y a des trucs très gros. Je ne parle pas de la bombe là, plutôt du script à l'arrache : "Mais ce n'est pas possible. la théorie dit que c'est impossible (collision de neutrons)." 10.5 secondes plus tard "J'ai comme par hasard le setup tout près dans mon labo à côté du coup check l'expérience sur mon oscillo de ouf, c'était vrai !!" .......
Ou alors "Bichon t'es un peu nul au pieu, dis c'est quoi ce bouquin ? Hmm mon cul que tu lis le sanskrit, ça dit quoi là, non je veux dire cette phrase tirée aléatoirement ? "I'm Death, destroyer of worlds !" .... "Ouais en attendant je voudrais plutôt que tu me détruises la ch"
Grande question cependant : qui est le plus destructeur, le capitalisme cynique ou la course à la plus grand bi.. bombe ? En tout cas Barbie > Oppie
TLDR : à l’instar d’Interstellar (ha), je n’arrive pas à m’immerger totalement dans le film car Nolan n’est pas le meilleur des conteurs, mais ce n’est pas mauvais pour autant