Orange mécanique par aymericcossard
Orange mécanique est un film qui divise les foules, en effet certains crieront à l'ultra-violente quand d'autre verront ici une critique de la société de l'époque, toujours valable de nos jours, même 40 ans après la sortie en salle du film. Le film est découpé en deux parties majeur. Une première, complétement folle et terrifiante où le spectateur est confronté à la violence infligée par Alex et sa bande de Droogies, qui n'hésitent d'ailleurs pas à s'en prendre à n'importe qui par pur plaisir afin de satisfaire leurs envie de sadisme. La deuxième partie du film est quand a elle beaucoup plus lente et calme, et Alex n'inflige plus ici de violence, mais au contraire les subit de la part de la société, à la fois lorsqu'il subit son traitement en prison, mais aussi lorsqu'il en sort et que la société se venge de façon psychologique et physique, mettant alors à nouveau en avant un problème de société.
Le jeu d'acteur époustouflant de Malcolm McDowell, couplé à des dialogues et répliques superbes nous accordent une plongée dans le film immédiate dès la première scène. De plus la narration faite par Alex, nous permet de rentrer encore plus dans ce personnage complètement en dehors de cette société qui l'entoure, une in appartenance d'ailleurs renforcée par le langage utilisé uniquement par Alex et sa bande de Droogies tout au long du film.
Vient à cela s'ajouter une mise en scène excellente, et une maitrise de l'intrigue impressionnante mettant en relief l'ambiance violente du film, malgré quelques longueurs on ne décroche pas du film une seul fois. La bande son est quand a elle excellente et se marie parfaitement avec l'ambiance du film, en effet l'utilisation des musiques de Beethoven ou plutôt Ludwig van Beethoven devrais-je dire est simplement glaçante et mémorable.