Vulgaire, abject, infâme
Les personnages sont insupportables, chaque dialogue, chaque décors mural ou élément vestimentaire tourne autour de l’idée d'une couille, le dialecte anglais avec des mots russes et un accent écossais guttural donne envie de gerber. Tout est moche, des lieux grotesques faits en plastique et penoplaste jusqu'au costumes paillettes-strass-protegebites en passant par les expressions faciales des personnages auxquels on ne s'attache guère. Au moins, la morale du film est bien assortie avec cet univers ordurier: des viols, des zizis, des infamies stupides en tout genre. Ce film est sorti tout droit d'une poubelle de l'imagination humaine."Goodness is chosen. When a man cannot chose, he ceases to be a man" - disait le prêtre dans la prison. Eh bien, ce film n’étant pas issue d'un sentiment de "goodness", on ne peut que conclure que ses réalisateurs ne sont que des animaux. Apres les immondices du début, la scène triste de retrouvaille avec les parents n'inspire rien de rien, ni les punitions du personnage par le destin, l’âme étant à ce stade du film comme aseptisée et insensible.
Parallèlement à cette nausée visuelle (transparant surtout au début du film), il y a l'insupportable politiquement correct qui s'insinue d'une manière indirecte mais significative dans l'esprit des spectateurs sur les mauvais traitement en incarcération, notamment par l'image "sovietisante" du traitement par la terreur. C'est pathétique de voir que de nos jours, cet esprit droits-de-l'hommiste post-1970 a généré - en partie - les prisons surbondées qui puent le laxisme, avec les gardiens qui se font agresser et les caïds relâcher. "Il cesse d’être un malfaiteur. Il cesse d’être une créature capable d'un choix moral" dit le prêtre. Eh bien, le djihad continue dans les prisons européennes et Anders Breivik profite pour faire des études, jouer a la console, regarder des films tout en continuant de penser qu'il a raison.
Visuellement, moralement et idéologiquement, ce film ne peux recevoir que mon degout.