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Ce chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick intitulé "Orange mécanique" nous plonge dans l'histoire d'un gang où l'ultra violence est primée. En effet, Alex, chef de ce clan est rongé par ce désir qui le détruit, et finit par être condamné à la suite d'une intrusion dans une énième maison où il commet un meurtre et fut également abandonné par ses amis malfrats membre du même gang, les "droogs". Ainsi, l'histoire porte après l'arrestation d'Alex, sur sa reconversion progressive au sein d'une prison ,où celui-ci va être amené par un concours de circonstances à vivre une expérience scientifique qui le conduira progressivement à se dégoûter lui-même de cette ultra-violence.
Est-ce donc un démon qui vous dévore le coeur petit Alex ?!
. Ainsi, ce chef-d'oeuvre nous laisse croire dans un premier que seul Alex et son gang sont rongés par cette addiction au sexe et à la violence. Mais en réalité, toute la société est rongée par ses désirs vains. Puis, Stanley Kubrick nous invite à songer également à propos de cette fameuse technique scientifique, qui est une véritable torture pour le jeune Alex. Est-ce la véritable solution ? Qui est le véritable coupable dans l'histoire ? Est-ce Alex, ou au contraire l'État qui va provoquer la dépossession et la destruction progressive d'Alex par cette nausée qui l'envahit à chacune de ces tentatives ? La question reste ouverte à mon sens.
En outre, plus le film avance, plus Alex se soigne et s'avance vers la guérison. Mais dans les tous derniers instants du film, quand celui-ci revient à lui et se détache progressivement de cette nausée dévastatrice qui le bloquait, on comprend que ces pulsions primitives et violentes resurgissent et n'était que bloqués au fond de son être. Alex est donc, malheureusement, aspiré à replonger dans ces pulsions nuisibles dans un futur proche.
[Alex n'est donc (à mon sens) qu'une mise en image des maux de notre société]
Pour conclure, Stanley Kubrick vient nous questionner à propos de la violence dans notre société. Qui est le véritable coupable dans l'histoire ? Pour moi vous savez, on est toujours surpris de la vérité.
Alex : "Une chose que je n'ai jamais pu supporter, c'est de voir de vieux clochards, poicres et sousperdus, bramant les vieux refrains poicres de leurs ancêtres, en faisant "blop blop" entre les deux, comme s'ils avaient tout un bastringue poicreux dans leurs vieilles tripes pourries"