Mais l'amitié dure-t-elle toujours dans un monde de violence ?
Le scénario : Co-écrit avec l'auteur du roman, Anthony Burgess, le scénario reste une pièce maitresse du film. Le fil conducteur, la violence qu'exerce le héros principal, qui devient lui même victime de la violence, est une boucle où le scénario reste l'acteur fort de l'oeuvre. Un scénario de haut niveau servi par un écrivain de renom et un réalisateur au sommet de son art.
La mise en scène : Kubrick s'amuse à jongler entre des plans larges et des zooms pour nous mettre dans une position de voyeur-vu Le réalisateur s'amuse à utiliser plusieurs méthodes pour mettre en évidence sont propos via le mouvement des cameras qui sont emplis de brutalité et de vitesse. Puis il alterne avec des plans assez calmes comme pour se reposer après une bonne bagarre.
Les acteurs : Oublions tout de suite le pluriel pour utiliser le singulier, Malcolm Mcdowell offre une performance extraordinaire, il ne joue pas un rôle, il incarne le personnage. Son jeu est troublant de qualité même s’il reste moins convaincant dans la seconde partie du film.
L'originalité : Dans le contexte des années 70 Orange Mécanique détonne et propose une projection futuriste assez chaotique mais peut être visionnaire d'une société où la violence a pris le pas. Ce film est un moyen de mettre en opposition les pro-réinsertions et les pro-répression, et vous qu'en pensez-vous ?