Après son film culte "2001 : l'Odyssée de l'espace" sorti en 1968, Stanley Kubrick réalise un nouveau film en 1972 qui sera lui aussi par la suite considéré comme culte : "Orange mécanique".
"2001 : l'Odyssée de l'espace" est assez spécial mais il avait réussi à conquérir le public notamment par son allure visionnaire et ses scènes plutôt réalistes sur l'espace. En ce qui concerne "Orange mécanique", il semblerait que ce soit plus son côté trash et violent qui soit la cause de son succès. Par ce qu'à vrai dire, il n'y a pas grand chose d'autre à retirer de ce film. Cela va sûrement déplaire à tous les fans de Stanley Kubrick mais "Orange Mécanique" n'est pas très intéressant.
On suit Alex DeLarge, un jeune homme qui prend beaucoup de plaisir à faire souffrir et à dominer ceux qui l'entourent. Ce sadique est l'un des seuls attraits de cet œuvre, son côté fou et dangereux est très bien rendu par son interprète, Malcolm McDowell. On prend plaisir à le voir souffrir au début mais en même, on prend pitié pour lui avec ce qui lui arrive au fil du récit. L'un des autres attraits de ce film est sa critique de la violence, de la délinquance ainsi que de la société. Cette société qui a engendré la délinquance mais qui cherche en même temps à l'éradiquer. Un autre attrait (et ce doit être le dernier) est la BO qui, comme dans chaque œuvre de Kubrick est judicieusement choisie.
Pourtant, ces quelques qualités au film n'empêchent pas de s'ennuyer pendant certaines parties du long-métrage. Ce dernier comporte 3 parties et seulement la première est réellement captivante. Les 2 autres seront assez fades comparées à celle-ci. Alors que le personnage d'Alex est très réussi, il est malheureusement gâché dans ces deux dernière parties.
"Orange mécanique" n'est donc pas le chef-d'œuvre auquel on pourrait s'attendre. Le film précédent n'étant déjà pas à la hauteur des attentes. Kubrick est peut-être un peu trop surestimé...