Deux ans après "jaws" le chef d'oeuvre de Spielberg, qui ne sera jamais égalé que ce soit dans le suspense, l'intensité, et la musique.
Voici donc cet étrange film qui raconte une histoire de vengeance d'un ... orque.
l'histoire du départ, c'est un capitaine pêcheur qui chasse le grand blanc pour bien entendu beaucoup, mais alors beaucoup d'argent.
Au cours d'une de ses traques, il repère un requin, mais celui ci est massacré par plus fort que lui.
Un orque, ou épaulard.
Et voici notre capitaine, qui se dit que plutôt que de choper un gros requin, autant ramener l'orque.
Malheureusement l'épaulard à le sens de la famille, et le meurtre de sa femme chérie Orque, qui plus est, qui portait un bébé épaulard, là c'est beaucoup trop, et du coup, Orca enfile sa peau de vengeur et décide de traquer l'homme, celui qui a détruit son cocon familiale.
Alors oui, je suis dans l'extrême, voir même dans la caricature, mais à l'arrivée le film de Michael Anderson, c'est bien cela et rien d'autres.
Et pourtant Charlotte Rampling une actrice que j'adore qui joue la biologiste qui sait a peu près tout sur ces grosses bêtes l'avait prévenu, l'orque est intelligent, et l'orque a des sentiments humains.
Donc pendant 1h10 environ après le massacre de sa chérie épaulard, celui ci traque, tue, détruit tout ce qui compte pour Nolan.
Moi je veux bien, mais cette vengeance manque de profondeur, à part celle de l'océan.
Et le face à face final, c'est un peu aussi l'homme contre la bête, avec une fin qui va là ou ça devait allez.
Donc peu de surprise, peu de passion, un film qui finalement vire plus vers une sorte de film de bébêtes pas cool, car elle voulait juste se la "couler" douce avec sa famille.
Une chose me restera, et ce n'est pas non plus très agréable, c'est le cri strident de l'orque
A la fois terrible et cruel.
Orca, n'est pas les dents de la mer, ça on s'en doutait, mais c'est confirmé.
Mais quand même 3 petits plaisirs, Deux acteurs so british que j'aime beaucoup, et mon Ennio Morricone qui est à la musique, et ça avec la nage de l'orque sous la banquise, ça me fera la journée.
Un peu léger, mais on peut s'en contenter.