L’idée de départ vient du titre (une faute de frappe sur Oregon Trail, la piste de l’Oregon, devenu Organ Trail, la voie des organes) et d’un scénario en mode Tarantino ré-écrivant La Petite Maison dans la prairie.
Bon, on en est loin, soyons clairs, y compris au niveau des dialogues. Mais dans le genre western hivernal, âpre et cruel, c’est plutôt réussi. Car les hors-la-loi n’ont de comptes à rendre à personne (même pas à leur leader) et sont pas vraiment prêts à lâcher le morceau, en l’occurence ici, l’unique survivante du massacre de sa famille. Sauf que la jeune femme tient absolument à récupérer le cheval de son paternel. Un bon prétexte pour ne pas s’avouer totalement vaincue.
Un revenge-movie feministe en somme, qui tient à peu près la route.