Origine par Tezuka

J'attendais énormément de ce film pour une raison simple quoique honteuse : sur l'affiche, l'héroïne est présentée les cheveux flottant au vent dans une immense prairie balayée par un doux zéphyr. Et moi, j'adore les films avec des jeunes filles, des cheveux flottant au vent, le ciel bleu et une prairie s'étendant à l'infini.

Hélas, filant de lieux communs en lieux communs, prévisible de bout en bout, Origine est tellement peu surprenant et innovant que je m'offre le luxe d'écrire une critique alors que le film n'est pas fini. De toute façon, la fille choisira finalement de préserver la forêt... si je me trompe, lynchez-moi.

Sinon, il y a tout de même ce moment épique, hein :

- Veux-tu sauver ton amie ?
- Oui !
- Veux-tu sauver la nature ?
- Oui !
- Veux-tu sauver l'humanité ?
- Euh...
- Veux-tu sauver la Terre ?
- Attends, je...
- Veux-tu sauver l'Univers ?
- Non mais en fait j....
- Très bien, nous te remettons donc solennellement les pouvoirs de la forêt qui te rendront désormais capable de bousiller des robots géants à mains nues, même si c'est un peu abusé pour un gamin de dix ans que nous ne connaissons pas vraiment. Au nom du père, du fils et du saint-esprit, amen et magne-toi le cul, ta copine va mourir, cours.

EDIT : Héros, pourrais-tu cesser de chanter le nom du personnage féminin comme un demeuré alors qu'elle ne peut PAS t'entendre ? Merci.

RE-EDIT : Il n'y a même pas de scène avec l'héroïne seule dans un grand pré balayé par le vent. Ah, les salauds !