Même si Osmosis Jones a bien connu sa sortie française, très peu ont dû en entendre parler vu le bide qu’il a pu faire. Peut-être parce que dans les débuts des années 2000, le principe de mélanger prises de vue réelles et dessin animé était un principe totalement passé de mode. Et pourtant, il y a eu de bonnes choses en la matière tel les mythiques Mary Poppins et Qui Veut La Peau De Roger Rabbit ? ou en encore Space Jam qui a marqué toute les générations des années 90 entre la présence de Michael Jordan au pays des Looney Tunes et le fameux « I Believe I Can Fly » de R. Kelly. Les fans du Joueur Du Grenier parleront aussi de moins bon en citant le cas Cool World mais on partira du principe que cette aberration n’a tout simplement jamais existé. Toujours est-il que Osmosis Jones arrive un peu tardivement dans la bataille et ce n’est pas faute d’avoir lui aussi quelques arguments pour attirer l’attention car on y retrouve un Bill Murray qui a troqué ses pistolets à proton contre toute l’armada du beauf insupportablement glouton de l’Amerloque profonde. Dont l’une de ses goinfreries lui valent d’ingérer un dangereux virus qui justifie tout l’aspect dessin animé vu qu’on y suit les péripéties d’un globule blanc dans sa quête d’extermination de cette menace mortelle. Avec son look à la cool et le doubleur français de Eddie Murphy au micro, nul doute que le but était de rendre hommage à Il Était Une Fois La Vie en lui insufflant une dimension plus djeun’z et moins strict dans son côté ludique, bel et bien présent sous son habillage plus décontrac’. Et finalement, Osmosis Jones se laisse suivre sans difficulté et se révèle vraiment sympathique : correct dans son interprétation en chair et en os et à l’esthétique et animation plus que propre dans ses phases dessins animés qui représentent plus des trois quarts du temps. Il est d’ailleurs vraiment dommage qu’il n’ait pas connu plus de succès tant il vaut bien mieux mettre son enfant devant Osmosis Jones que de lui pétrir sa vivacité d’esprit en l’abrutissant devant Dora L’Exploratrice.
L'article complet figure sur Archaic, n'hésitez pas à aller y faire un tour !