Sam Peckinpah est le genre de réalisateur avec lequel il est difficile de ne pas aimer tous ce qu'il fait . C'est un cinéaste libre et rebelle et ça se ressent dans ses films par des facteurs qui font tous sont style comme la violence brutale et la liberté de ton qu'il prend à chaque fois . Et pour son dernier film il à voulu imposé une fois de plus sa vision pour nous livrés encore une fois un très grand film .
(The) Osterman Week-end est l'adaptation du roman éponyme de Robert Ludlum qui est le créateur de Jason Bourne . Il s'agit ici de l'une des seuls adaptations de roman pour Peckinpah , et il à su y intégrer tous les éléments qui font habituellement le succès de son cinéma . Ici son style est reconnaissable par notamment ses fameux ralentis et ce montage si géniale qui fonctionne admirablement bien dans les scènes d'actions notamment dans une formidable scène de course poursuite donc les plans ralentis et à vitesses réelles s'entrecoupe avec un sens du rythme dont Pekcinpah lui seul à le secret .
Le film est très kitsch par beaucoup d'aspects que ça soit bénéfique ou quelques fois un peut lourd : Par exemple pour ce qui est du gros points négatif il y à cette saloperie de scène d'ouverture qui semble tous droits sortis d'un mauvais téléfilm érotique des années 80 et qui décrédibilise vachement l'ouverture du film , mais en point positif du kitsch il y a la partition musicale de Lalo Schifrin que j'affectionne beaucoup par son ambiance qui en fais un pure produit des eighties . Néanmoins ce long-métrage est l'archétype parfait du film d'espionnage : Tension , suspence , trahison , et une explosion de violence à la fin , mais pas spécialement explicite comparé aux autres œuvres de la filmo du bonhomme.
Côté distribution , il est vrai que Rutger Hauer , John Hurt , Craig T. Nelson et Meg Foster font tous les quatre du très bon boulot et sont clairement sincères dans leurs manières de joués et ils n'en font pas des caisses. Par contre pour ce qui est de Dennis Hopper , Chris Sarandon et Burt Lancaster , bah il faut dire qu'ils ne sont pas très présent . Surtout le pauvre Chris Sarandon qui est quasi inexistant en terme de répliques et de grandes apparitions.
Il à autre chose qui m'a beaucoup plus , ce sont les dialogues et citations que je trouve à certains moments juste excellents . Notamment à la fin ou John Tanner (Rutger Hauer) conclu le film par une phrase que je trouve mémorable :
Ce que vous venez de voir était dans un sens un grand jeux vidéo vivant , vous avez vu un menteur et un tueur sans pouvoir les différenciés . Mais qui s'en soucis , ce n'est que de la télévision . Et comme vous le savez tous la télévision n'est qu'un bouche trou entre deux prélèvement d'impôts , alors si vous voulez économiser votre argent éteignez votre poste , c'est simple , ça se fait avec un seul doigt et vous pouvez sauver le peut de liberté qu'il vous reste .
Je trouve que en quelque sorte cette phrase est très intelligente et montre exactement l'influence de la télévision aujourd'hui dans notre société, et c'est dans ces moments là que je me rend compte que Osterman Weekend est un très grand film dont l'on ne peut pas renier les qualités .
Sam Peckinpah aura donc quitté ce monde par la grande porte, et ce film conclu donc parfaitement sa carrière avec un film que je conseille vivement aux fans du réal et aux cinéphiles .