Le commandant Queeg voit sa fonction contestée par son second.
C’est davantage un métrage de prétoire qu’un film de guerre. L’œuvre est fort déliée, car elle allègue qu’avec un bon baveux, on pourrait remporter n’importe quel litige. La séquence du procès est une acmé de tension. Humphrey Bogart montre toute l’étendue de son talent en interprétant ce marine paranoïaque aux instructions inopportunes. Néanmoins, la romance est superflue, les images d’archives pour les moments d’action sont malitornes et certaines scènes sont longuettes.