Un polar-thriller dont le casting comprend à la fois Eva Mendes et Sanaa Lathan, deux beautés métissées parmi les plus en vue à Hollywood (et surtout dans mes propres fantasmes), je ne pouvais pas passer à côté plus longtemps.
D'autant que Denzel Washington fait également partie de la distribution : plus rien à voir avec mes fantasmes, je vous l'assure, mais une forme de garantie que le film sera d'une certaine tenue.
Hélas, disons le tout net, "Out of time" est en réalité un semi-navet, affreusement daté dans sa narration et son scénario, tout droit issus de la décennie précédente, et dont les spectateurs avisés auront tôt fait de dénouer les tenants et aboutissants dès la première demi-heure.
De plus, la star Denzel, affublé d'une boucle d'oreille fort peu seyante, ne semble guère croire au projet de son pote afro-américain Carl Franklin ("One false move", "High crimes"...), et propose le strict minimum en terme d'interprétation.
Pour flatter l'œil du spectateur et l'empêcher de s'assoupir, ne reste donc que les décors ensoleillés de Floride... et les courbes affriolantes de notre tandem de bimbos.
Et dans ce domaine, il faut dire que la belle Eva Mendes fait fort, arborant tout au long du film une seule et même tenue, composée d'un débardeur blanc muy caliente et d'une jupe grise qui ne l'est pas moins.
Cette sensualité exacerbée permettrait presque de masquer ses limites en tant que comédienne, à l'image de sa consoeur Sanaa Lathan, très canon elle aussi mais sans inspiration dans son jeu (bien meilleure dans la série "BOSS", avec un rôle plus consistant).
Pour la note finale, je suis un peu embêté : j'ai assez évoqué mon indulgence coupable envers les polars hollywoodiens à la mode nineties pour ne pas être tenté de donner la moyenne à "Out of time", au moins par souci de cohérence.
Le problème, c'est encore une fois que le film a dix ans de retard, et j'en resterai donc à 4/10, c'est-à-dire regardable un soir de fatigue, mais vraiment trop faiblard dans tous les domaines.