Alléché par un casting démentiel (qui ne dévoilera tout son potentiel que quelques années plus tard), et une belle jaquette je m'étais jeté sur ce film en VHS à l'époque édité par Proserpine (l'éditeur est important puisque le film durait juste 90 minutes).
J'avais vraiment doré ce film de Coppola loin de ces derniers succès et qui regroupait donc un cast de folie: Patrick Swayze, Matt Dillon, Ralph Macchio, Rob Lowe, Emilio Estevez, Tom Cruise et le très sous-estimé C. Thomas Howell....
Coppola nous plonge dans l'univers de l'auteur Susan Hinton qui nous plonge au coeur des années 60 où s'affronte les "Greasers" et les "Socs".
Combat de teenagers qui est en fait une lutte des classe entre les quartiers défavorisés (Greasers) et les quartiers huppés (Socs) de Tulsa.
Souvent leur rencontres font des étincelles et cette crises adolescente existentielle donne lieu à des combats âpres et violents. Les castagnes de gangs sont le quotidien de ces jeunes désœuvrés en quête d'une légitimité réciproque.
Pony Boy(Howell), jeune frère de Soda Pop et Darry (Lowe et Swayze) se prend d'affection pour la belle et rebelle Socs Cherry (Lane) et attise la jalousie et la haine de jeunes Socs qui entrainera une lutte en Pony Boy et son meilleur ami Johnny Cade qui aura une fin dramatique.
Pourchassés, désorientés et étouffés par les remords, les deux amis se confie à Dallas, rugueur jeune Greaser qui fait office de Mentor de la bande pour les aider à sortir du terrible destin qui les attend.
A la veille d'une lutte fatidique et terrible entre les deux gangs pour la suprématie de leur existence et de leur amour propre, Pony Boy et Johnny cade trouveront la redemption mais cela se fera au sacrifice de l'un d'eux tandis que la lutte entre Greasers et Sovs scellera le destin de ces jeunes paumés dans une période trouble et difficile pour les deux gangs.
Coppola nous livre ici une réflexion acerbe, viscérale et désenchantée sur la jeunesse, sa jeunesse, rude et difficile et le délicat passage à l'age adulte en s'inspirant largement de la "Fureur de Vivre" et en évoquant dans le même temps ouvertement "Autant en Emporte le vent" et d'autres auteurs et poétes de son temps.
Entre castagnes et moments de poésie pure, Coppola épaulé par un casting génial livre une oeuvre intimiste, passé quasi inaperçu à sa sortie mais qui au fil du temps est passé au statut de film culte.
C. Thomas Howell illumine le film de son charisme et de sa présence même si sa carrière restera moins populaire que ces potes, il livrera ici une prestation magnifique au même titre que Ralph Macchio qui restera prisonniers un an plus tard de son Role de Daniel Larusso et que dire de Matt Dillon et Patrick Swayze en grands frères et Mentor qui irradie également l'écran.
Je ferais l'impasse sur Tom Cruise qui même dans un petit rôle a déja l'étoffe d'un grand au même titre de Rob Lowe dont la carrière aurait mérité mieux....
Coppola a enchainé suite à The Outsiders avec le film Rusty James avec sensiblement le même casting et qui révèler Mickey Rourke mais en vieillissant, ce dernier n'aura lus l'aura qu'à su gagner cet Outsiders quia u même titre que The Breakfast Club reste La référence ultime du Teenage Movie des 80's.