Film de genre, unique en son genre :'D Oui, car c'est le seul film que je connaisse qui se déroule dans le monde du bras de fer professionnel. Le scénario est tout ce qu'il y a de plus convenu, mode conte de fée sportif, avec la question "est-ce que l'outsider va triompher ?" mixé avec une problématique tire-larmes de papa qui veut se rapprocher de son fils qu'il a abandonné dix ans auparavant ^^ Autant dire qu'il n'y a aucune surprise au niveau de l'histoire.
Pour apprécier le film, il faut aimer la guimauve à haute dose car ce film est plein de bons sentiments. On passera pour la caricature ratée du grand-père, interprété pourtant avec talent et conviction par Robert Loggia.
Franchement, quand tu ne veux pas que ton petit-fils reçoive les lettres de son père, tu les gardes ou tu les brûles ? :'D
Le film est rempli de maladresses (à mes yeux ^^) : le jeu des acteurs qui est pourri (excepté pour Blakely, Loggia et Stallone), la musique, que je trouve mal gérée (l'impression d'un dégueulis ininterrompu de musique rock FM US), et la partie finale, le tournoi international, qui ressemble à un grand foutoir où les défauts précédemment cités atteignent leur paroxysme ^^
Ce film est un premier de l'histoire du cinéma à avoir connu ce qu'aujourd'hui nous appelons du bashing : une grosse superproduction, LA plus grosse star de l'époque, un scénario faiblard, et des placements de produits gros comme des maisons pour un film des années 80, il n'en a pas fallu plus pour que les ancêtres des haters se déchaînent :'D
On pouvait trouver scandaleux de mettre autant d'argent pour une série B, mais c'était la méthode de la Cannon, qui n'avait pas l'ambition de produire des chefs d'œuvre cinématographiques, mais de solides divertissements de genre. Là, ce fut raté au niveau royalties US. Il faut dire que voir Stallone dans un film plein de guimauve, ça n'intéresse pas le redneck de base :'D
Bref, ce film est pour ceux qui aiment les jolies histoires. Ceux qui veulent du "sale", fuyez ^^