Nous voilà dix ans après les événements du premier film. Jake, le fils de Stacker Pentecost, un des héros qui a vaincu les Kaijus et permis de refermer la brèche, n’est qu’un margoulin. Il vole des pièces d’anciens Jaeger qui valent une fortune pour les revendre. Il va finir par tomber sur Amara Namani, qui a construit son propre Jaeger illégal, et, pour éviter la prison, va se retrouver à devoir enseigner aux jeunes recrues qui veulent devenir pilotes de Jaeger, à Moyulan, en Chine. Des jeunes recrues dont Amara, évidemment. Bien entendu, la menace ne va pas tarder à planer sur notre monde, qui devra une nouvelle fois être défendu.
Quelques personnages sont de retour dans cet opus, ce qui permet de faire le lien avec le précédent, surtout au niveau scientifique. Beaucoup de jeunes acteurs assez transparents, à part l’actrice qui joue Amara.
Peu de surprises dans le scénario, c’est très convenu et on devine la fin assez vite. On va entrer dans la mini zone spoiler :
On sait dès leur rencontre dans le Jaeger illégal d’Amara, qu’elle et Jake piloteront un Jaeger ensemble à la fin. Tout est construit pour cet instant. Il y a plusieurs menaces, on attend les Kaijus avec impatience et de ce côté-là, je n’ai pas été déçu. Ça vient peut-être malgré tout un peu tard, mais il fallait bien vendre le piratage des drones par Newton Geisler. Le combat final est intense, impressionnant et la destruction de Tokyo est vraiment bien foutue. L’idée du Mega Kaiju, qui m’a rappelé les meilleurs épisodes de Power Rangers, est assez rigolote. Il ne manquait plus que la fusion des Jaeger pour faire un Megazord.
Alors, oui, le film est moins surprenant, moins bon, que le premier opus. L’effet de surprise est passé mais il remplit son objectif au niveau du « divertissement pur et dur » et le combat final est impressionnant. Un film qui restera sans doute moins dans les esprits que le premier film, plus oubliable.