Paddington au Pérou: Un bon opus concluant une jolie trilogie pleine de coeur

Découverte du dernier opus après le très bon épisode précédent, on peut dire que cette suite au Pérou conclut bien cette trilogie de feel good movie.


Alors que Paddington rend visite à sa tante Lucy bien-aimée, qui réside désormais à la Maison des ours retraités au Pérou, la famille Brown et notre ours préféré plongent dans un voyage inattendu et plein de mystères, à travers la forêt amazonienne et jusqu'aux sommets des montagnes du Machu Picchu.



Après un deuxième film qui avait su convaincre grâce à une écriture fine et un humour chaleureux, ce troisième opus débarque avec une certaine pression sur ses épaules. L’ours au duffle-coat rouge et au regard candide a su conquérir petits et grands, mais restait à savoir si cette nouvelle aventure réussirait à égaler la tendresse et l’inventivité des précédentes.


D’entrée de jeu, Paddington 3 affiche ses ambitions : élargir l’univers du petit ours en l’emmenant hors de Londres pour une escapade plus exotique. Une prise de risque louable qui permet d’explorer de nouveaux horizons… mais qui, paradoxalement, fait perdre un peu de la magie du cadre initial. Là où les deux premiers films jouaient brillamment avec l’esthétique british et le contraste entre la bonhomie de Paddington et le cynisme du monde qui l’entoure, ce troisième opus peine parfois à retrouver cet équilibre.


Visuellement, le film reste charmant, mais on sent moins d’audace et de finesse dans la mise en scène. Certains passages sentent un peu la redite, comme si la mécanique bien huilée des gags et des quiproquos commençait à s’user. Le film tente d’innover avec de nouvelles péripéties et personnages secondaires colorés, mais tous ne sont pas aussi mémorables qu’un Phoenix Buchanan, qui portait à lui seul une bonne partie du charme du deuxième film.


Là où Paddington 3 se rattrape, c’est évidemment sur son cœur : l’émotion est toujours présente, avec quelques beaux moments de sincérité et de bienveillance qui rappellent pourquoi cet ours est devenu un emblème de douceur dans un monde souvent trop brutal. Les valeurs de solidarité et d’optimisme fonctionnent toujours, même si le scénario peine à atteindre la justesse et l’équilibre des précédents films.


Les nouvelles compositions musicales accompagnent bien l’histoire, mais aucune ne marque autant que les morceaux emblématiques du deuxième opus. Et si Paddington reste un personnage toujours aussi attachant, il manque peut-être ce petit supplément d’âme et de spontanéité qui rendaient les deux premiers films si irrésistibles.


En somme, Paddington 3 est une suite honorable, un film agréable qui plaira aux fans de l’ourson, mais qui donne parfois l’impression de ronronner là où on aurait aimé qu’il gambade avec plus d’enthousiasme. Ce n’est pas une chute dans la marmelade, mais juste une tartine un peu moins savoureuse qui reste largement appréciable. C'est un bon 6.5/10 et j'ai passé un agréable moment, comme d'habitude, devant.

A découvrir!

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le 25 févr. 2025

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lugdunum91

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