Apparemment, le réalisateur ne savait pas trop quoi faire, alors il a fait une idée pour le moins originale. Il a enfermé 4 personnes dans un avion, comme dans Des Serpents dans l'Avion. Il a enfermé 4 personnes qui ont quelque chose à se reprocher, comme dans Saw. Il a fait en sorte que le "méchant" soit caché derrière un avatar et qu'il ait un mobile tordu, comme dans Saw (je l'ai déjà dit ? Pas grave). Il a mis une lampe de couleur rouge sur la porte du cockpit, qui rappelle étrangement HAL dans 2001, L'Odyssée de l'Espace. Il a mis des caméras partout pour créer un sentiment d'oppression et de contrôle à chaque moment, un peut comme dans 1984. Il pose des questions embarrassantes comme Jean-Luc Reichmann pendant ses émissions. Il installe un confessionnal dans les chiottes (comme dans Secret Story) pour que les protagonistes puissent recevoir leurs ordres en toute discrétion. Il fait tuer des gens "innocents", comme dans la plupart des films d'horreur, parce qu'il faut bien des victimes collatérales.
Bref, Chris Crow se sert des standard pour faire le meilleur navet de cet été, pour faire croire que si, bien sûr que les productions d' "horreur" (putain, ça m'arrache un bras d'écrire que ce film est un film d'horreur) sont capables de se dépêtrer des cadavres de leurs ancêtres pour pouvoir avancer.
Sous prétexte de l'utilisation massive des réseaux sociaux, Crow croit vraiment qu'il va impressionner les spectateurs et les faire avoir envie de couper Facebook et Twitter sous peine de finir tué dans un avion. A part un vrai beauf qui fait bien flipper parce qu'il se prend réellement pour un Don Juan, une vierge qui joue les chaudasses, une mère de famille alcoolique qui a fait une "rehab" et un jeune insipide qui veut jouer le mec cool (et qui arrive à pirater un poste de contrôle de l'avion en le branchant sur une simple prise électrique, j'veux dire...)