Panic Room
Risque de spoils
J'avais l'impression de connaitre ce film, de l'avoir déjà vu. Film de David Fincher; je devais l'avoir vu, des images me sont restées en tête, mais dès le générique de fin j'avais tout faux. Comme quoi il y a certaine œuvre que l'on croit connaitre mais en fait non.
Du coup comme j'étais dans l'illusion de connaitre les personnages surtout celui de Jodie Foster/ Meg Altman, j'ai eu de l'empathie pour elle. Un peu moins pour Sarah Altman joué par Kristen Stewart. Une empathie qui permet à l'histoire et aux action de fonctionner sur moi, d'être stressé à tel ou tel moment, alors même que le film me craché à la figure qu'il allait ce finir comme n'importe qu'elle autre film, bien. Je savais qu'ils allaient s'en sortir, grâce au personnage de Burnham/ Forest Whitaker. Mais pourtant j'ai été pris dans l'engrenage et je n'ai jamais lâché le film un seul instant.
Peut être est ce du à cette mise en scène, cette réalisation un peu tape à l'œil diront certains, mais qui révèle une envie de faire quelque chose de particulier. Comme évidemment ce long plan séquence nous présentant la maison et le futur cambriolage qui s'y prépare. Et il joue souvent avec ses effets visuel en image de synthèse qui pourrait être inutile mais qui servent à donner de la perspective à l'action et donne de la matière à cette maison, à cette panic room, qui sont des personnages à part entière.
J'ai envie de parler maintenant des antagoniste de cette histoire, le trio Forest Whitaker/ Burnham, Dwight Yoakam/ Raoul et Jared Leto/ Junior. Le premier est une pale caricature du malfrat qui a une famille, des principes et qui s'y tient jusqu'au bout, à aucun instant on ne se dit qu'il pourrait changer de "ton". Même si le film veut nous le faire croire. Raoul quant à lui est la vrai menace dans ce film, encore une fois caricatural mais qui permet à ce stresse d'être perceptible. Car ce n'est pas le personnage de Jared Leto qui va apporter en tension, tant son personnage est ridicule. J'ai pris tout de même un malin plaisir à voir les chasseurs, devenir chassés.
Panic Room est un film qui ne manque pas de défaut, que ce sois visuellement ou sa narration. Mais il arrive tout de même à me prendre la main, à m'emmener et me faire vivre quelque chose de particulier.