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Beaucoup le savent, mais le répéter ne fera de mal à personne : Joe Dante est un homme indispensable au cinéma. Orfèvre de l’image, inventeur fou, enfant éternel, c’est une créature en jubilation...
le 3 déc. 2014
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Panic à Florida Beach peut par bien des aspects être comparé au tout récent Once Upon A Time in Hollywood de Quentin Tarantino. Dante est au même titre que Tarantino un grand cinéphile heureux de caser 10 références à la minutes, dont 7 obscures.
Mais honnêtement c'est pas le plus important dans cette oeuvre.
Ici le plus important n'est pas les références faites au cinéma mais le point de vue du réal sur le cinéma même.
Dès le début la dualité est posée: le réel et le fictif: Simon impressionne son frère en lui racontant que les radiations de film d'horreur sont réelles mais il le rassure directement sur la situation du père parti à Cuba.
La panic sur florida beach a ici un aspect cathartique mais se différencie d'une panique bien plus réelle: celle qui anime le projectionniste du cinéma et son abri anti-nucléaire.
Le film entretien un discours sur le fictif par dans vision fantasmée de l'auto-biographie de Dante (Comme celle de Tarantino dans True Romance ??? Qui sait)
Le propos du film et son ton autobiographique s'additionnent à une ambiance somptueuse, mélangeant paranoïa atomique, années 60/50, feel good movie, et un climat chaleureux pas très loin de ce que Altman a réussi à créer sur deux fois plus de temps et deux fois plus de personnages dans le Short Cuts qui - coïncidence ou non- est sorti la même année que True Romance et Panic à Florida Beach.
Une maîtrise de propos, de ton pas loin de la perfection, avec un Goodman au sommet de son oeuvre aux milles sommets et une approche historique TRÈS TRÈS intéressante: la réalité historique étant très souvent approchée du point de vue de l'acteur de cette histoire mais rarement des civils.
Pour conclure, j'avoue avoir du mal en quoi ce film serait juste un simple film popcorn, comme j'ai pu le voir sur certaines critiques.
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Créée
le 23 déc. 2019
Critique lue 87 fois
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