Qu'est ce c'est ?
Il s'agit d'une comédie réalisé par Joe Dante, auteur incroyablement sous estimé, d'un panel de film très sympathique durant les années 80 : Piranhas, Hurlements, Gremlins, Explorers , L'aventure intérieure, mais dont la plupart feront malheureusement de bon gros fours au box office.

Matinee fait partie de ces quelques films qui parle de films, ici on ne s'attarde pas sur la réalisation d'un film façon Ed Wood de Tim Burton, mais sur la distribution et la promotion de celui ci.

« MANT, l'histoire d'un homme se transformant peu à peu en Fourmi Géante suite à une exposition à des radiations. »
Pour la première de son nouveau chef d'œuvre, Lawrence Woosley, maitre du cinéma d'épouvante, à choisi une petite ville de Floride, Key West, nous sommes en 1962, en pleine crise des missiles de Cuba, et Woosley espère bien profiter de la paranoïa ambiante pour terroriser ses spectateurs.


Pourquoi faut le voir ?
Parce qu'il s'agit là d'une des plus belles déclaration d'amour au cinéma, et LE plus bel hommage jamais rendu aux série B de science fiction des années 60, que J. Dante aime particulièrement.
Parce que L. Woosley est interprété par John Goodman, c'est à dire DIEU.
Parce que même si tout le monde s'évertue à l'oublier, c'est le meilleur film de J. Dante.

Bizarrement, je n'arrive pas à argumenter plus que ça sur le sujet, j'ai aimé, bordel ce que j'ai aimé.
Je ne m'éterniserais pas sur les habituels personnages caricaturés et cette vision acerbe de la société américaine, véritable marque de fabrique du réalisateur, ce qui m' a vraiment marqué, c'est sa façon de parler du cinéma.

Je suis simplement resté scotché du début à la fin, un sourire au lèvres, en m'imaginant le pied que j'aurais pris à découvrir ces monstres radioactifs/extraterrestres/mutants inter-dimensionnels (rayez les mentions inutiles) dans les salles obscures de l'époque, à l'instar du jeune Gene Loomis. Personnage autobiographique en tant qu'inconditionnel de séries B et des productions de Woosley, et véritable protagoniste du métrage.
J. Dante aime ce cinéma, et nous fait partager son sentiment avec une efficacité tout simplement désarmante.

Je peux le trouver facilement ?
Non, aucune édition dvd française n'existe, donc soit vous faites les vrais Warriors cinéphile de la mort et vous achetez le dvd anglais, soit vous faites les pirates sans scrupules et vous faites péter le ratio sur torrent411.

Edit: un DVD est finalement sorti chez l'éditeur Carlota, et semble t-il, de très bonne qualité! Vous n'avez plus d'excuses. ;)

Créée

le 7 mars 2011

Critique lue 625 fois

4 j'aime

MrMaurice

Écrit par

Critique lue 625 fois

4

D'autres avis sur Panic sur Florida Beach

Panic sur Florida Beach
Sergent_Pepper
8

Feel Safe.

Beaucoup le savent, mais le répéter ne fera de mal à personne : Joe Dante est un homme indispensable au cinéma. Orfèvre de l’image, inventeur fou, enfant éternel, c’est une créature en jubilation...

le 3 déc. 2014

69 j'aime

4

Panic sur Florida Beach
Gand-Alf
10

RumbleRama.

Près de trois ans après le semi-échec du pourtant délirant Gremlins 2, le cinéaste Joe Dante revenait sur les écrans géants avec ce projet ô combien personnel, mais qui ne connaîtra malheureusement...

le 19 avr. 2015

39 j'aime

3

Panic sur Florida Beach
guyness
6

Goodman fourmi-dable dans une histoire confon-Dante

Mâtin, quel film étrange ! Premier paradoxe: on est persuadé d'assister à un film des années 80 (années de naissance artistique du Joe Dante), et on est donc étonné d'être passé à côté à l'époque (en...

le 26 juin 2011

35 j'aime

3

Du même critique

Le Carnaval des âmes
MrMaurice
8

I don't belong in the world

Qu'est ce que c'est ? Il s'agit d'une production indépendante, réalisé par Herk Harvey en 1962, avec en tête d'affiche, une inconnu au regard hypnotique, Candace Hilligoss. Mais Carnival of Souls...

le 18 déc. 2010

16 j'aime

3

Le Brady, cinéma des damnés
MrMaurice
9

Nostalgie d'un coin de rue

Ici un chapitre sur la représentation du nazisme au cinéma, ou l'on compare joyeusement Ilsa la louve des SS à Spielberg en passant par Pasolini ; suivi d'un chapitre sur les conséquences sociales du...

le 31 déc. 2015

15 j'aime

3

Rubber
MrMaurice
8

Critique de Rubber par MrMaurice

« gonflé » 20 minutes « Rubber est une " éclate " qui ne se dégonfle jamais. » TelecineObs «Rubber ou un épatant dérapage contrôlé » Telerama « Quentin Dupieux ne manque pas d'air » le...

le 19 mars 2011

15 j'aime