En 2011, Le Fils À Jo, du même réalisateur, avait conquis le cœur de par sa fraîcheur automnale et bucolique, autour du sport qu'est le rugby et la relation père/fils autour de laquelle orbitaient des personnages délicieux comme Pompon joué par Vincent Moscato.
Papi Sitter se voit réunir Gérard Lanvin et Olivier Marchal, cette fois dans les rôles de deux grands-pères que tout oppose, pour la garde de leur petite-fille peu encline à réviser pour les épreuves du BAC.
Parti au cinéma en toute confiance, après un visionnage d'une bande annonce alléchante, voilà que les une heure et presque quarante minutes du film finissent par paraître presque interminables. La comédie, ici, ne prend pas, malgré les implications des deux acteurs principaux qui sont amis dans la vie. La gamine - génération Facebook/Google - qu'ils gardent devient agaçante avec son vocabulaire d'adolescente. La bande sonore donne souvent l'impression que l'on regarde un téléfilm, bande sonore qui n'est pas sans rappeler celle de Scènes De Ménage avec des petites sonates pouêt-pouêt tralala que c'en est finalement irritant. Et ça reste longtemps dans la tête après la séance !
Il y a quelques bons gags, des scènes poilantes, mais ces derniers ne suffisent pas à relever une comédie hélas plus télévisuelle. Au ressenti, le grand cinéma français, concernant le genre comique-comédie, semble ne faire partie hélas que d'une ère disparue.
Une déception !