Septième Art et demi
Un des premiers succès musicaux d'après-guerre, ainsi que la première collaboration entre Judy Garland et Fred Astaire. Une énième variation broadwayiforme mais une réussite dans son genre... comme souvent dans ces cas-là. Ce genre de films a très mal vieilli, et il est difficile d'aborder la performance artistique avec soixante-dix ans de décalage sans s'ennuyer sur la culture et les mœurs environnantes. Pourtant elle est énorme. Ces comédies musicales mettent autant l'accent sur la chorégraphie que sur le tournage, comme si l'œuvre faisait de DEUX pierres deux coups ; un travail monumental pour un résultat à la hauteur. Il est ainsi difficile d'être bon juge d'une mode si ancienne, mais on peut remarquer que le personnage d'Astaire est contrasté comme jamais, car il joue de manière sombre un homme arrogant sous ses manières d'acteur attrayant toujours si reconnaissables. On valide.