J’aime Brad Pitt, pas sure qu’il m’aime en retour
Plusieurs tranches de vie cadrant avec la mort :
- Une cantatrice voit annoncer son décès par erreur. Elle est offusquée lorsqu’elle se rend compte que tout le monde s’en contre-flûte.
- Mike défie la mort journalièrement avec sa profession de cascadeur, mais il remet tout en question le jour où son fils a un grave accident.
- Marie-Cerise (!) se fait séquestrer par un kidnappeur auquel elle se confie étonnamment.
Hymne à la vie en évoquant la mort, le métrage est foncièrement cocasse en tournant le tragique en ridicule par exemple quand la soprano d’opérette lit scandalisée la rubrique nécrologique, non pas parce qu’elle y figure, mais car le périodique s’est fourvoyé en la vieillissant d’une année ou quand un protagoniste narre que sa grand-mère iranienne disait qu’au moins Dieu fasse les pauvres, cons pour qu’ils puissent profiter de la vie. Les doux songeurs, les débonnaires et les épicuriens succomberont assurément au charme de ce dédale loufoque. Marjane Satrapi réalise une œuvre traitant d’un thème incommode avec un humour noir réjouissant. Néanmoins, le personnage du maquilleur uranien est quelque peu crispant et il n’apporte rien au sujet si ce n’est la caution LGBTQIA+. Bref, une production qui vous hurle carpe diem et soyez heureux !