Après avoir découvert Les Grands Fonds, réalisé en 1977 par Peter Yates, j'ai eu l'envie de jeter un œil sur son remake intitulé Bleu D'Enfer, mis en scène par John Stockwell. En attendant, possédant un film de ce dernier dans ma Blu-raythèque, j'ai ainsi pu découvrir l'univers de ce metteur en scène avec Paradise Lost.
Que dire à part que c'est extrêmement médiocre dans son ensemble ?... Rien. Parce qu'il n'y a absolument rien à dire de positif face à cette histoire abracadabrantesque faisant passer tous les Brésiliens pour des dégénérés sans une once d'état d'âme. Le seul petit point positif reste peut-être la présence d'une toute jeune Olivia Wilde qui démontre qu'elle était déjà une bonne actrice à l'aube de ses 20 ans. Que Melissa George possède un corps de rêve, ça, on le savait déjà. Que Josh Duhamel est plutôt craquant, on le savait aussi. Bref, Paradise Lost n'apporte rien à ce que l'on sait déjà si ce n'est l'incapacité du réalisateur à shooter des scènes d'action. À moins que son chef-op' ne soit atteint de la maladie de Parkinson... ce qui ne serait pas une mince affaire en matière de piston surréaliste dans le milieu du cinéma.
Avec son accident de bus, sa fête au bord d'une plage, sa fuite à travers la jungle, sa maison de l'horreur et sa poursuite en apnée dans des galeries sous-marines, rien, mais absolument rien, n'est crédible dans Paradise Lost. Le grand méchant du récit reste une erreur de casting monumentale et seul un court extrait de son monologue (lors d'une opération chirurgicale qui cherche à être craspec en mode torture porn), où il est clairement énoncé que les États-Unis sont les responsables de la pauvreté au Brésil, reflète une part de la pertinence du scénariste Michael Arlen Ross. Mais bon, ne soyons pas dupes, ça aussi, on le savait déjà...
L'autre aspect positif de cette découverte est que je n'ai plus du tout l'envie de voir le remake des Grands Fonds. Et que je ne perdrais plus jamais de temps à visionner un film de John Stockwell. Déjà ça de gagner.