Paradox
3.8
Paradox

Film de Michael Hurst (2016)

Je crois que nous avons affaire à un serial killer ! Un quoi ?

On ne va pas se mentir, cet énième film qui a pour sujet le voyage dans le temps n'est pas bon. Des dialogues parfois écrits avec les pieds, des effets spéciaux nuls, des acteurs très moyens, une histoire qui vire au ridicule à la fin. Y a quand même des plans nichons et des fausses pistes qui auraient pu rendre ce film intéressant mais... en fait non.


C'est donc l'histoire d'un mec qui a mal à la tête et qui titube. Il doit sortir de la soirée d'anniversaire du petit Simon Jérémi, un enfant qui est souvent très content. Il trouve un téléphone et appelle M. Landau, qui, évidemment, ne répond pas. Il le prévient de ne pas venir au labo car tout le monde va mourir et qu'il faut arrêter le projet 880. Pourvu qu'il écoute son répondeur...


Sur un moniteur, on voit, sur les caméras de surveillance, un type qui porte un masque à gaz et qui marche. Il n'a pas l'air très amical. Les deux finissent pas se rencontrer, le méchant au masque tire (mais c'est un bon chasseur). Générique !


On retourne en arrière, le lancement de l'expérience du projet 880 va être fait. Un type avec un costard impeccable et une mallette de beau gosse arrive et rejoint l'équipe de scientifiques pour assister à l'expérience. C'est monsieur Landau, le patron. Il sont observés par deux agents de la NSA qui sont dans une camionnette (et qui ne servent à rien dans le film, sauf à appeler 4 types surarmés qui ne serviront à rien dans le film).


On apprend que l'équipe de scientifiques bosse dure depuis deux ans sur le projet (les formules mathématiques sur le tableau blanc en témoignent, ça a cogité sévère). Il n'y aura plus d'électricité dans le quartier car l'expérience demande beaucoup d'énergie. Landau décide de changer de cobaye, ça sera Jim à la place de Bill. Il fera le premier voyage dans le temps, une heure dans le futur. Le générateur (Céline) d'ions est initialisé. Ils ne peuvent plus reculer (en même temps il fait un bon en avant dans le temps). Jim s'approche du vortex, hésitant, pas rassuré... Il disparaît...


Il réapparaît, une heure plus tard, à minuit, au même endroit. Et il n'y a plus personne... Il saigne du nez (hémorragie interne ?). Devant lui des papiers tachés de sang. Il s'est passé quelque chose. Il voit deux corps dont un a la tête explosée. Lumière stroboscopiques, les corps à terre, le processus d'auto destruction des installations est lancé. Je crois que nous avons affaire à un serial killer ! Un quoi ?


Il tapote sur un clavier afin de retourner dans le passé afin de prévenir son équipe de ce qui va se passer dans leur futur. Un petit shot de vortex qui fait faire « arrrrrhhhh » et le revoilà une heure plus tôt. Il va leur apprendre la mauvaise nouvelle.


Pas convaincu, Bill va vouloir aller vérifier lui-même. Malin, il va débarquer dix minutes avant minuit. Il reviendra quelques secondes plus tard... enfin... y a juste sa tête qui revient (c'est le moment (Al) Gore du film).


Chacun va ensuite s'accuser d'être le tueur. Suspicion quand tu nous tiens (par la barbichette)... Jim propose alors de repartir mais vers le passé. Randy lui dit « mais t'es fou ça créera un paradoxe et puis mince c'est ton destin » en lui montrant les formules super compliquées sur le tableau.


On a un asiatique qui comprends rien au charabia scientifique. Je crois que c'est lui le tueur ! Vite, une tapette géante pour l'arrêter ! Vous saurez si c'est lui si vous vous décidez à vous infliger 80 minutes de souffrance :)

OskarNewon
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le 19 juin 2016

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Oskar Newon

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