Notes :
Illusion
L’ironie dans la réalisation
L’illusion de l’amour «L’amour, une petite passion, quelques frissons vous ne savez pas ce que c’est. » Fitzbury à Mary « sentimentalité stupide »
La légèreté te la profondeur, tout est facile mais illusoire, il y a en fait des conséquences.
L’illusion de la liberté (classe sociale), aliénation à leur position sociale, contraintes sociales
Les amis qui jouent au billard, aux cartes, fument : superficialité. Fitzbury ne se livre que quand il est ivre. Il n’a pas de réel ami. Hypocrisie sociale. // période victorienne
Suicide à la fin.
L’incertitude lorsque Fitzbury part, elle de dos dans la brume, inspiration du peintre Gaspard David Frierich. Comme si ce plan symbolisait à la fois l’éloignement, à la fois l’incertitude de se retrouver, à la fois l’illusion avec l’utilisation de la brume. Dans le mouvement romantique, la nature permet de symboliser les états d’âme humains, la brume peut ici symboliser l’illusion de se revoir car le bateau finit par n’être vu qu’au travers de l’illusion.S’inscrit aussi dans ce mouvement le drame tragique que vont vivre les personnages. Les scènes qui suivent vont étioler cette image idéalisée de l’amour au départ puisqu’on va voir Fitzbury flirter avec d’autres femmes et s’ajoute une ironie dans la réalisation du fait des plans se succédant entre Gloria qui souffre en prison, parallèle entre ses mains qui fait du tressage au bagne et Fitzbury qui joue du piano pour d’autres femmes, comme sérénade à d’autre femme.
Les portraits de femmes
Les femmes gravitent autour de Fitzbury
Tragique
Le romantisme
Le héros tragique qu’est Fitzbury
Le mal du siècle → même s’ils essayent de rentrer dans les carcans sociétaux ils en souffrent et s’il ne rentrent pas dans ces normes ils en souffrent aussi. Fitzbury s’il choisit d’être honnête, il y a des conséquences
Toujours une issue de perte, de choix à faire, des intérêts qui divergent et qui sont antinomiques.
Homme → position sociale et amour
La femme → recherche de sécurité qui va primer et la recherche de l’amour, ne vont pas forcément ensemble, toujours un tiraillement
Au début Gloria casse les codes, elle s’extrait des carcans sociétaux, elle n’est pas considérée comme une femme mais comme une créature.
Il s’agit d’une fresque tragique, le film se penche sur différents personnages, il ne tourne pas uniquement autour de Gloria et Fitzbury. Cela complexifie le récit et le rend plus crédible car il permet au spectateur d’appréhender la réalité des personnages. Il y a une fresque du bagne à Londres et c’est cette fresque qui nous amène en fondu enchaîné à Paramatta. Illusion fresque qu’une image, en fait n’est pas qu’une image, les personnages n’ont jamais conscience des conséquences que des actes.
Au fond ce que les deux recherchent c’est l’amour
L’emprisonnement
La classe sociale bourgeoise dans une prison→ rien n’est acquis (forme d’illusion, même les bourgeois peuvent tomber) et en même temps les juges estiment, du fait de la réputation de Fitzbury, qu’il ne pourrait pas violer la loi « un homme de qualité »
L’image qu’on projette à l’extérieur se heurte à l’être intérieur qui est souvent beaucoup plus en insécurité, comme un enfant qui ne sait pas où aller, l’être intérieur prend le dessus à la fin → suicide AU contraire, la femme est plus endurante, même si elle est en détresse elle est en quête de vie et de sécurité, elle choisit la vie parmi les peu de choix qu’elle a. Elle est courageuse car elle quitte l’homme qui la libère, elle suit son cœur, c’est son cœur qui lui donne du courage, notion de mensonge, encore une fois dichotomie entre cœur et esprit. Dans la scène du carrosse, malaise car elle ne rentre pas dans l’enthousiasme du fermier, presque folie de partir pour retrouver celui qu’elle aime, Fitzbury n’a pas ce courage pour la retrouver et en même il a beaucoup plus à perdre qu’elle. Et en même temps elle se refuse à une vie tranquille jusqu’à ce qu’elle finisse par l’épouser.
Finalement, ce n’est pas vivre la vie de nos rêves mais la capacité à supporter la vie telle que les hommes l’ont construite. Fitzbury fuit la responsabilité de ses propres choix et actions.
Dureté de l’emprisonnement. Conditions très difficile. Elle reste la plus belle femme du bagne. C’est la seule à être toujours maquillée, même au bagne. Elle est glorifiée et s’appelle Gloria.
La souffrance est au bagne est représentée à travers des longs travellings dont un qui traverse la salle des machines qui nous mène jusqu’à Gloria.
Nous retrouvons des sur-cadrages en prison et à l’extérieur, cela enferme les personnages dans le cadre et les sépare les uns des autres.
Finalement on voit que Gloria est déraciné, n’a plus d’ancrage et en recherche un, on peut questionner son ancrage de départ car Fitzbury s’en va mais apparemment véritable amour. Changement de continent, elle arrive dans un lieu de passage, et dans ce lieu elle cherche désespéramment un ancrage. Son amie en prison et la prison elle-même deviennent son ancrage, c’est là qu’elle revient lorsqu’elle ne sait plus où aller.
L’ancrage porte une autre facette :
Les deux lieux d’ancrage : mariage et prison, elle peut être logée et nourrie, mais toujours un revers de la médaille face aux personnages. Elle lui ferme son coeur et en même temps elle le cherche. Chaque issue mène à une perte.
Le divin
Le fermier comme un cadeau divin, l’église qui permet de sortir de la prison.
La musique
Les escaliers
La pluie