Un homme reste seul à Paris durant le mois d'août pendant que femme et enfants partent en vacances. Il fait la rencontre d'une jeune anglaise présente pour un shooting de mode. Un roman de Fallet, des dialogues de Jeanson et un Granier-Deferre inspiré par cette parenthèse amoureuse, romantique et estival et sans doute déjà épris de son actrice féminine principale qu'il épousera un an plus tard. Le couple formé par l'excellent Charles Aznavour et la délicieuse Susan Hampshire fonctionne admirablement bien au point qu'on ne remet jamais en question la crédibilité de cette romance soudaine. Le film ne néglige pas ses seconds rôles, avec les amis du héros qui forment comme une sorte de choeur antique indulgent et complice. Malgré une certaine minceur de son scénario, Paris au mois d'août possède le charme immédiat et irrésestible de ces courts moments d'euphorie sentimentale qui illuminent toute une existence, par ailleurs si décevante et si casanière. Qui a connu ces instants privilégiés comprendra ce qui meut et émeut les deux personnages principaux du film.