De Wenders on s'attend toujours a du grand cinéma.
Celui qui accumule avec finesse les références, les jeux stylistiques, les mouvements de caméra, les histoires les plus poignantes, les acteurs les plus convaincants.
Pour Paris, Texas, Wenders revient à un cinéma plus vrai. Plus humain. Plus posé.
Plus simple.
Magnifiquement interprété, magnifiquement photographié (on pense aux clichés de Dennis Hopper, aux couleurs de Benoît Débie), magnifiquement mis en musique.
Wenders signe un film à la simplicité désarmante, dont on attendrait toujours quelque chose de plus mais qui au final, se suffit à lui-même.
Une oeuvre puissante et accessible.