Un titre qui passe bien mal de nos jours ; c’est sans connaître les rôles de Gassman, toujours génial dans des interprétations aussi diversifiées dans les gestes que par le physique, qui a cette qualité rare de toujours être lui-même quel que soit le personnage. Il est évidemment la pierre angulaire des sketches de Scola, ce maître de la scuola galante pour qui les femmes sont des objets, mais nobles, des James Bond Ragazze caractérielles dans son grand bal.


Mais l’acteur ne fait pas tout : les courts-métrages ont aussi ce mérite de ne pas trépider autour de leur thème – un vice dans tous les cas – comme ils le font chez Risi. Les plus longs font même de la place à la fois à l’humour, au comique de situation discret – pas de vaudeville –, et à un ridicule qui arrive étrangement à se transformer en émotion sous sa coquille d’extravagance. Le thème est macho et étroit, mais les sketches les moins intéressants laissent au moins avec des yeux étonnés.


Quantième Art

EowynCwper
6
Écrit par

Créée

le 15 avr. 2019

Critique lue 178 fois

2 j'aime

Eowyn Cwper

Écrit par

Critique lue 178 fois

2

D'autres avis sur Parlons femmes

Parlons femmes
EowynCwper
6

Critique de Parlons femmes par Eowyn Cwper

Un titre qui passe bien mal de nos jours ; c’est sans connaître les rôles de Gassman, toujours génial dans des interprétations aussi diversifiées dans les gestes que par le physique, qui a cette...

le 15 avr. 2019

2 j'aime

Parlons femmes
Cinephile-doux
8

Les hommes sont veules

Il est toujours émouvant de découvrir, enfin, le premier film d'un cinéaste aimé. Dans l'esprit des Monstres, en moins méchant mais aussi cynique, Parlons femmes est composé huit sketches, tous...

le 10 sept. 2019

1 j'aime

Parlons femmes
Heurt
8

Le caméléon V. Gassman.

Film à sketchs ou le caméléon V. Gassman passe d'un rôle à l'autre avec une incroyable aisance.On pourra le voir ainsi incarner un paysan,un employé de bureau,ou encore un prisonnier,il rentre...

le 4 déc. 2014

Du même critique

Ne coupez pas !
EowynCwper
10

Du pur génie, un cours de cinéma drôle et magnifique

Quand on m’a contacté pour me proposer de voir le film en avant-première, je suis parti avec de gros préjugés : je ne suis pas un grand fan du cinéma japonais, et encore moins de films d’horreur. En...

le 26 oct. 2018

8 j'aime

La Forêt sombre
EowynCwper
3

Critique de La Forêt sombre par Eowyn Cwper

(Pour un maximum d'éléments de contexte, voyez ma critique du premier tome.) Liu Cixin signe une ouverture qui a du mal à renouer avec son style, ce qui est le premier signe avant-coureur d'une...

le 16 juil. 2018

8 j'aime

1

Mélancolie ouvrière
EowynCwper
3

Le non-échec quand il est marqué du sceau de la télé

Si vous entendez dire qu'il y a Cluzet dans ce téléfilm, c'est vrai, mais attention, fiez-vous plutôt à l'affiche car son rôle n'est pas grand. L'œuvre est aussi modeste que son sujet ; Ledoyen porte...

le 25 août 2018

7 j'aime

3