Après Imitation game, voici le 2e film US du réal norvégien Morten Tyldum.
La bande annonce générait une certaine impatience, du moins une certaine curiosité : une romance dans un pur contexte de SF, comment cela allait-il être géré ?
La réponse est la suivante : il s'agit essentiellement d'une romance... dans un pur contexte de SF (oui, c'est pour moi, c'est cadeau ^^).
J'avoue avoir été agréablement surpris par le film. Autant la BA m'avait donné envie, autant les avis glanés ici ou là par la suite m'avait un peu refroidi. Le film enchaîne effectivement plusieurs styles et référence :
la solitude à la Seul au monde, des plans inspirés de Gravity, Sunshine ou Mission to mars, etc.
Mais c'est vraiment l'histoire d'amour entre les 2 personnages que j'ai apprécié : l'alchimie fonctionne bien entre les 2 interprètes
et la culpabilité (évidente et justifiée) du personnage incarné par Chris Pratt est un aspect intéressant de cette relation (même si elle est finalement relativement vite balayée par l'arrivée d'un Deus Ex Machina en la personne de Laurence Fishburne).
On peut trouver un peu rapide l'arrivée (et la résolution) du dernier acte (même si ça et là, des jalons étaient posés régulièrement depuis le début), je le concède.
Mais, au final, j'ai apprécié mon voyage à bord du Starship Avalon.