J'y allais du bout des lèvres… Plein d'aprioris négatifs
La faute à SC, je dois dire !!! La moyenne du film est tellement moyenne, la moyenne de mes éclaireurs est encore plus moyenne. Je m'attendais à voir un navet horrifique. Faut dire que le titre du film n'est guère engageant : Passengers.
Je me disais que je connaissais la franchise, j'avais déjà vu plusieurs fois le huitième... , film culte, mais je n'étais pas sûr de vouloir en voir un reboot.
Comme quoi ! Il faut parfois (souvent?) (toujours?) se méfier de ses aprioris.
Tout d'abord le film a une superbe esthétique, les décors du vaisseau sont magnifiques, le vaisseau est lui aussi superbe.
L'idée du film est assez géniale, se déplaçant pratiquement à la vitesse de la lumière, le vaisseau spatial met 120 ans pour rejoindre sa destination. Les passagers sont plongés dans un sommeil artificiel qui arrête le temps et la pousse des poils (ça, c'est étrange).
Première surprise du film, Chris Pratt est bon acteur. Toute la première partie est assez intéressante avec les multiples possibilités qu'offrent ce grand vaisseau de croisière sauf quand on n'a pas l'accréditation nécessaire. Chris Pratt est émouvant, drôle.
L'histoire se tient, elle est calme sans actions sans-queue-ni-tête. Le film prend le temps de poser son personnage et puis l'autre.
Je me dis qu'ils sont passés à côté d'une bonne blague. Et si Aurora Lane avait été gay ?
Ce n'est pas le cas et le film vire à la rom-com un peu niaiseuse.
Mais comme ce n'est pas que le propos du film, même la love story fonctionne. Il y a même quelques joies scènes, comme celle de la piscine sans apesanteur.
J'ai passé un agréable moment- aux confins de l'univers dans une histoire qui tient la route (si ce n'est ce problème de la pousse des poils) dans des décors somptueux avec une mise en scène assez classieuse et des effets spéciaux, jamais dans l'esbroufe qui servent le film et l'intrigue.
Et je n'ai même pas abordée la plastique de Jennifer Lawrence car le film a tout de même d'autres arguments.
Comme quoi il faut TOUJOURS se méfier des aprioris.